Avantages, fiscalité, supports d'investissement ou encore gestion du contrat, Swiss Life vous explique le fonctionnement d'un contrat d'assurance vie et les projets qu'il permet de mener à bien. Ou comment vous aider à prendre vos décisions en toute liberté pour une meilleur autonomie financière.

Avec l’assurance vie, vous pouvez valoriser votre épargne et rechercher un potentiel de performance plus important qu’avec l’épargne bancaire, tout en profitant d’un cadre fiscal avantageux. 

Qu'est-ce qu'un contrat d’assurance vie ?

 L’assurance vie est un contrat qui permet d’épargner et d’investir, et sur lequel vous versez des primes. En outre, dans le cadre du contrat, un bénéficiaire est désigné pour percevoir les sommes dues par l’assureur en cas de décès de l’assuré. Le capital constitué sur le contrat peut alors être réparti sur deux types de supports :

  • le fonds en euros, dont le taux de rendement est fixé chaque année et qui vous permet d’épargner dans
    un cadre sécurisé ;
  •  des Unités de Compte(UC)*, dont la valeur dépend de l’évolution à la hausse comme à la baisse des marchés financiers. Ces supports, dont la valeur n’est pas garantie, vous permettent d’investir sur les marchés financiers et ainsi de profiter d’un potentiel de performance.

Bien qu’il existe des contrats dits « monosupports », l’assurance vie est le plus souvent multisupport : votre contrat propose à la fois un fonds en euros et des supports en Unités de Compte*. En contrepartie, votre assureur s’engage à reverser une rente ou un capital aux bénéficiaires de votre choix (vous-même, votre conjoint, vos enfants, etc.) en cas de rachat ou à votre décès.

Pourquoi souscrire un contrat d'assurance vie

Pourquoi souscrire un contrat d’assurance vie ?

Considérée avant tout comme une solution d’investissement, l’assurance vie permet en réalité de mener à bien de nombreux projets. Vous pouvez ainsi souscrire un contrat pour :

  •  Financer partiellement ou intégralement vos futurs projets : achat immobilier, voyage autour du monde, paiement des études de vos enfants ou petits-enfants, etc.
  • Préparer la transmission de l’épargne du contrat aux bénéficiaires de votre choix dans un
    cadre fiscal spécifique à votre décès ;
  •  Sécuriser et valoriser votre capital sur un fonds en euros, en complément de votre épargne bancaire (Livret A, Livret de développement durable et solidaire, etc.) et de votre épargne salariale ;   
  • Investir sur les marchés et diversifier vos investissements grâce aux Unités de Compte, tout en espérant un potentiel de performance plus important pour votre épargne selon l’évolution à la hausse ou à la baisse des marchés financiers ;
  • Préparer votre retraite en vous constituant durant votre phase d’activité un complément de revenus qui vous sera restitué sous la forme d’un capital ou d’une rente.

Comment fonctionne l’assurance vie ?

Le fonctionnement de l’assurance vie répond à certaines règles spécifiques, que ce soit durant la phase de constitution du capital ou au moment de récupérer votre épargne.

  • Les versements : vous pouvez verser une seule prime à l’ouverture du contrat, réaliser des versements complémentaires ou encore programmer des versements périodiques.     
  • La gestion de l’épargne : comme nous l’avons vu, votre capital est réparti entre plusieurs supports, dont le niveau de risque est différent. Vous avez la possibilité de déléguer à votre assureur la gestion de votre épargne, celui-ci réalisant des arbitrages selon votre profil d’investisseur, votre horizon de placement et le niveau de risque que vous êtes prêt à assumer.    
  • Les rachats : le capital de votre assurance vie n’est pas bloqué. Vous pouvez ainsi réaliser des rachats (aussi appelés retraits) quand vous en avez envie et selon vos besoins. Gardez toutefois à l’esprit qu’il
    s’agit d’un contrat à moyen-long terme. Il est d’ailleurs recommandé de le conserver pendant au moins 8 ans pour profiter d’une fiscalité optimale et de suivre les recommandations de durée de détention communiquées par votre assureur.   
  • La fin du contrat : si vous récupérez votre épargne de votre vivant, vous pouvez opter pour une sortie sous forme de capital, de rente ou d’une combinaison des deux. Si votre contrat est en cours à votre décès, le capital est transmis aux bénéficiaires que vous avez désignés (héritiers ou non héritiers), et ce, dans des conditions fiscales avantageuses.

Quelle est la fiscalité de l’assurance vie ?

Tant que vous ne réalisez pas de rachats sur votre contrat d’assurance vie, vous n’êtes pas imposé au titre de l’impôt sur le revenu. Seuls des prélèvements sociaux s’appliquent, et ce, uniquement sur les produits générés par le fonds en euros de votre contrat.

 En revanche, les produits seront soumis à imposition dès que vous réalisez un rachat partiel ou intégral de votre contrat, dont la nature dépend de la date à laquelle vous avez versé les primes (avant ou après 2017). Notez cependant que si ce retrait intervient à compter des 8 ans du contrat, vous profiterez d’un abattement permettant une exonération d’imposition sur le revenu dans la limite de :

  •  4 600 € ;
  •  9 200 € pour les couples à imposition commune.

À votre décès, le capital est transmis à vos bénéficiaires. Ces derniers profitent alors d’un abattement, permettant à ce qu’une partie ou l’intégralité de la transmission n’intègre pas la succession. Cet abattement forfaitaire, assurant une exonération de droits de succession, est, tout contrat confondu, de :

  • 152 500 € pour chaque bénéficiaire pour les primes versées avant vos 70 ans ;
  • 30 500 € à partager entre les bénéficiaires pour les primes versées après vos 70 ans.