Comme chaque année à la même période, l'épidémie de grippe saisonnière se profile en France. Très contagieuse, la grippe peut être grave et ne doit pas être oubliée. La campagne de vaccination a débuté le 17 octobre 2023. Certains d'entre vous peuvent bénéficier d'une prise en charge par la Sécurité sociale à 100 % du vaccin. On vous dit tout pour vous aider à décider en toute liberté de choix !

2 à 6 millions de personnes sont touchées chaque hiver par le virus de la grippe saisonnière. Il sévit habituellement d’octobre à mars. Il évolue tous les ans et fait chaque année l’objet d’une campagne de vaccination. Lancée depuis le 17 octobre dernier, la campagne 2023-2024 se déroule jusqu’au 31 janvier 2024.

Un vaccin 100 % gratuit pour les personnes à risque

La vaccination contre la grippe s’adresse en priorité aux personnes les plus fragiles qui présentent un risque important de faire une forme grave de la maladie et de souffrir de complications. Pour celles-ci, le vaccin contre la grippe est pris en charge par la Sécurité sociale à 100 %. 

Sont concernées :

  • Les personnes âgées de 65 ans et plus ;
  • Les personnes de moins de 65 ans, y compris les enfants dès l’âge de 6 mois, souffrant de certaines maladies chroniques ;
  • Les femmes enceintes ;
  • Les personnes souffrant d’obésité (indice de masse corporelle supérieur ou égal à 40) ;
  • Les personnes séjournant dans un établissement de soins de suite ou dans un établissement médicosocial d’hébergement quel que soit leur âge.

En principe, vous devez recevoir à votre domicile le bon de prise en charge de la Sécurité sociale que vous devez présenter à la pharmacie accompagné de votre carte Vitale. Quant à l'injection du vaccin, elle est prise en charge dans les conditions habituelles.

Pour les patients en affection de longue durée (ALD) l’injection du vaccin est prise en charge à 100 %, idem pour les femmes enceintes au titre de l’assurance maternité.

Enfants de 2 à 17 ans ne souffrant pas de maladie chronique

En 2023, la vaccination contre la grippe saisonnière peut être proposée aux enfants de 2 à 17 ans qui ne souffrent pas d’une maladie chronique.
Dans ce cadre, le vaccin est remboursé à 65 % par l’Assurance maladie. Les enfants concernés ne reçoivent de le bon de prise en charge Sécurité sociale, c’est le médecin qui les suit qui doit imprimer un bon de prise en charge spécifique et le remettre au patient ou à ses responsable.

Il suffit ensuite de se rendre à la pharmacie et présenter ce bon ainsi que la carte Vitale pour récupérer le vaccin.

 

Bon à savoir

Le bon de prise charge

Si vous êtes identifié comme personne à risque, vous pouvez recevoir de la part de votre caisse d’assurance maladie une invitation et un bon de prise en charge pour bénéficier de la gratuité du vaccin et être remboursé de l’injection. Si vous n’avez pas reçu le bon de prise en charge, celui-ci pourra vous être remis par votre médecin, votre pharmacien, un(e) infirmier(e) ou une sage-femme (pour les femmes enceintes et l’entourage d’un nourrisson à risque). Ce dernier est valable jusqu’à la fin de la campagne de vaccination, c’est-à-dire le 31 janvier 2023. Si vous êtes aide à domicile de particuliers employeurs vulnérables, c’est l’Urssaf qui adresse un courrier ou un courriel vous invitant à retirer le vaccin gratuitement en pharmacie.

Vous n’êtes pas une personne prioritaire ?

Si vous n’êtes pas considérés comme une personne prioritaire, le vaccin contre la grippe et l'injection ne sont pas pris en charge par la Sécurté sociale.

Vous pouvez toutefois acheter votre vaccin antigrippal à la pharmacie sans prescription médicale et vous faire vacciner par le professionnel de santé de votre choix.

Si vous avez une prescription médicale

Si vous avez une prescription médicale de votre médecin,  l’assurance maladie rembourse 65 % du prix du vaccin et votre complémentaire santé peut prendre en charge les 35 % restant : renseignez-vous sur vos garanties. C’est vrai par exemple pour les complémentaires santé Swiss Life, pour les particuliers et les indépendants, selon les garanties souscrites et sous certaines conditions.

Concernant l'injection, si elle est réalisée par votre médecin traitant, 70 % sont pris en charge par l’assurance maladie ; 60 % s’il s’agit d’un(e) infirmier(e) ou d’une sage-femme et ce, au titre d’une consultation. La part restante peut être remboursée par votre complémentaire santé : renseignez-vous sur vos garanties.

 

(Source : Prévissima - Octobre 2023)