L’assurance vie reste un produit d'épargne plébiscité par les Français. Mais est-ce toujours un choix judicieux dans le contexte économique actuel ? Quelques éclairages pour vous aider dans vos prises de décision.

L'assurance vie permet de se constituer une épargne sur le long terme répondant à des besoins variés. Et dans  un contexte inflationiste et de volatilité des actions et des obligations, elle reste un choix de placement judicieux grâce aux caractéristiques qui lui sont propres comme la possible diversification de son épargne, meilleure manière de rechercher de la performance. 

Quel placement privilégier entre assurance vie et livret d’épargne ?

L'assurance vie et les livrets d'épargne réglementés sont deux options populaires pour vos projets d'épargne, chacune présentant des avantages spécifiques selon les besoins et les objectifs financiers de l'investisseur.

Voici quelques situations dans lesquelles il est préférable de privilégier un placement assurance vie par rapport aux livrets d'épargne réglementés.

Optimisation de la transmission patrimoniale

L'assurance vie offre un avantage fiscal important en matière de transmission de patrimoine. Contrairement aux livrets d'épargne réglementés, les sommes investies dans une assurance-vie bénéficient d'une exonération des droits de successionen cas de décès du souscripteur. Ainsi, pour ceux qui cherchent à transmettre un capital à leurs proches de manière optimisée sur le plan fiscal, l'assurance-vie est un choix privilégié.

Potentiel de rendement supérieur 

Les rendements potentiels offerts par un contrat d'assurance vie sont souvent supérieurs à ceux des livrets d'épargne réglementés, qui offrent des rendements fixes et relativement bas. Les fonds investis dans l'assurance vie sont généralement placés dans une variété d'actifs financiers, tels que des actions, des obligations ou des fonds communs de placement, offrant ainsi la possibilité de réaliser des gains plus importants sur le long terme, bien que cela implique également un niveau de risque plus élevé.

Gestion de patrimoine et projets à long terme

Pour les investisseurs qui ont des projets à long terme, tels que la retraite, l'achat immobilier ou la constitution d'un capital pour les études des enfants, l'assurance vie offre une solution d'épargne plus adaptée. Les contrats d'assurance vie individuels peuvent être adaptés en fonction des objectifs financiers spécifiques de l'investisseur et offrent une plus grande souplesse dans la planification financière à long terme.

En résumé, l'assurance vie est préférable aux livrets d'épargne réglementés dans les situations où l'investisseur cherche à diversifier ses placements, à faire fructifier son argent et à bénéficier des abattements fiscaux  en matière de transmission patrimoniale. 

Quels sont les principaux avantages de l’assurance vie ?

L’assurance vie bénéficie tout d'abord d’une fiscalité avantageuse 

En cas de rachat du contrat d'assurance vie

En cas de rachat, c’est-à-dire lorsque vous choisissez de récupérer partiellement ou intégralement votre capital, vous bénéficiez d’un abattement de 4 600 € par an (9 200 € pour un couple marié soumis à imposition commune) sur les gains générés (intérêts des fonds en euros et plus-values des unités de compte) si le contrat a plus de 8 ans ; au-delà, les produits sont soumis à un taux forfaitaire de 7,5 % pour les primes inférieures à 150 000 € et de 12,8 % pour la part excédant 150 000 €.

Sur le plan fiscal, on distingue les produits selon qu’ils sont associés à des versements effectués avant ou à partir du 27 Septembre 2017.

 Primes versées avant le 27 septembre 2017

Par principe, les produits sont intégrés dans l’assiette de l’impôt sur le revenu soumis au barème. Néanmoins, au moment du rachat, le contribuable peut opter pour l’application d’un Prélèvement Forfaitaire Libératoire (PFL) au taux dégressif selon l’antériorité fiscale du contrat :

  • 35% entre 0 et 4 ans,
  • 5 % entre 4 à 8 ans,
  • 7,5 % à compter de la 8ème année. 

Primes versées à partir du 27 septembre 2017

Les produits sont soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) ou à l’impôt sur le revenu selon le barème progressif, si vous optez pour cette option au moment de votre déclaration de revenus.En pratique, l’imposition sur les produits est effectuée en deux temps :

  • A l’occasion du rachat ou à l’arrivée au terme du contrat, les produits sont soumis, à titre d'acompte du PFU, à un Prélèvement Forfaitaire Obligatoire (PFO) non libératoire précompté par l’assureur. Le PFO est appliqué au taux de 12,8 % pour les contrats de moins de 8 ans  et au taux de 7,5 % pour les contrats de 8 ans et plus ;
  • L'année suivante, elles sont soumises au PFU ou, comme indiqué, sur option, au barème progressif de l'impôt sur le revenu, sous déduction du PFO. Le taux du PFU est 12,8 % pour les contrats de moins de 8 ans et aux taux de 7,5 % et/ou de 12,8 % en fonction de votre encours de primes sur vos contrats d’assurance vie ou de contrat de capitalisation au 31 décembre de l’année qui précède le rachat. Le montant de PFO précompté par l’assureur est imputé sur le montant du PFU dû après calcul de l’administration fiscale.    

Au décès du souscripteur

Un abattement de 152 500 € est accordé au(x) bénéficiaire(s) que vous avez désigné(s), pour le capital épargné avant vos 70 ans ; cet abattement forfaitaire est de 30 500 € à partager entre les bénéficiaires pour les primes versées après vos 70 ans.

Lire aussi : Tout savoir sur le fonctionnement de l'assurance vie pour faire ses propres choix.

Autre atout, la richesse financière du contrat

L’assurance vie ne se limite pas au support garanti que sont les fonds en euros qui voient leurs rendements fondre depuis quelques années en raison de taux historiquement bas, loin de là.
En souscrivant un contrat d’assurance vie multi-supports, vous avez au travers des unités de compte (plusieurs centaines sur les contrats Swiss Life), la possibilité de vous adapter à l’évolution du contexte économique et notamment à la résurgence de l’inflation. Et ce, sans avoir besoin de changer d’enveloppe d’investissement, donc sans fiscalité ! Ainsi dans le contexte économique actuel, choisir des unités de compte - et donc accepter une part de risque - offre une espérance de gains plus élevée que sur le fonds en euros à un horizon de plusieurs années, ce qui sera nécessaire pour compenser l'impact de l’inflation si elle perdure…   Nombreux sont les Français qui l'ont compris, la part investie en unités de compte sur les contrats en assurance vie ne cessant de croître. ll est bien sûr  possible d’investir à la fois en fonds en euros et en unités de comptes, en variant le pourcentage de celles-ci dans le contrat d’assurance-vie.

Pour bien choisir la composition de votre assurance vie, il est important de vous faire accompagner par un professionnel, qui doit tenir compte de vos objectifs, de votre horizon d’investissement et du risque que vous êtes prêt à accepter. 

Différents modes de gestion possibles

Afin d'améliorer la performance de son épargne, un suivi rigoureux s'impose. Plusieurs solutions s'offrent à vous. Si vous avez une bonne connaissance des marchés financier, il vous est possible de gérer de façon libre ou avec l’aide d’un certain nombre d’outils que l’on appelle les "options d’arbitrage automatiques", comme l’investissement progressif par exemple. 
Vous pouvez également confier la gestion de votre épargne à un professionnel.

Vous souhaitez en savoir plus et demander une étude personnalisée auprès d'un conseiller Swiss Life ? Cliquez ici.

Pour en aller plus loin sur l'assurance vie,vous pouvez consulter les pages et articles suivants :

 

* Sur les supports en unités de compte, il existe un risque de perte en capital supporté par l’épargnant.

Article informatif à caractère commercial