Vacances d’été riment souvent avec soleil qui se conjugue lui, avec protection contre les UV, celle de votre peau et de vos yeux. Quelle crème solaire adopter selon sa sensibilité personnelle ? Quels sont les critères à évaluer pour ne pas se tromper ? Comment limiter son impact environnemental ? Quels verres de lunettes privilégier ? On vous donne quelques conseils pour vous permettre de faire les bons choix, en toute liberté. #ChoisirLaPrévention
Contre les UV
Le premier élément à prendre en compte est l’ « indice UV » qui mesure l’intensité du rayonnement du soleil. Plus il est élevé, plus il est nécessaire de se protéger et de ne pas rester trop longtemps exposé. Méfiez-vous des temps couverts, les nuages, la brume ou le brouillard laissent aussi passer les rayons UV du soleil : un voile de nuage laisse par exemple passer 90 % des UV. En haute montagne et sous les tropiques, cet indice UV peut être très élevé (au-dessus de 10). La réverbération sur le sable, l’eau ou la neige renforce aussi son intensité. Le vent frais est piégeux, car il ne permet pas de ressentir le niveau des UV.
Se protéger du soleil est capital dès le plus jeune âge. Une exposition excessive aux UV est toujours la cause principale des cancers cutanés, dont on recense plus de 2 millions de nouveaux cas par an dans le monde. En France, ce sont 80 000 mélanomes malins qui sont diagnostiqués chaque année. La forte exposition des enfants augmente les risques de cancer à l’âge adulte.
Protéger sa peau
La sensibilité au soleil varie selon des critères individuels (couleurs de la peau, des cheveux, des yeux) qui constituent le phototype de chacun. On distingue 6 niveaux. Plus votre phototype est bas, plus vous devez vous préserver du soleil. Mais quel que soit son phototype, il est recommandé de faire attention et d’appliquer une protection solaire, même quand la peau est bronzée.
Les bons gestes pour protéger sa peau
Pas de secret, les meilleurs atouts restent de préférer les lieux ombragés, de porter un chapeau, d’utiliser un parasol à la plage, d’éviter de s’exposer entre 12h et 16h et de se couvrir en cas de durée prolongée. N’oubliez pas que c’est la durée cumulée qui présente un danger. Ne jamais laisser au soleil un bébé de moins d’un an : ombre, chapeau à larges bords et vêtements en tissus serré sont de rigueur.
Comment choisir sa crème solaire
Peau mate, brune ou blonde, utilisez les produits solaires adaptés à votre phototype. Le SPF (Sun Protection Factor) en anglais ou FPS (Facteur de protection solaire) indique la quantité de soleil qu’il faudrait recevoir pour attraper un coup de soleil après avoir appliqué la crème : un coefficient 30 indique que l’application de la crème multiplie par 30 la dose d’UVB nécessaire pour provoquer un coup de soleil.
Plus le FPS est élevé plus la protection est haute. Il existe quatre niveaux de protection solaire : faible (« 6 » et « 10 »), moyenne (« 15 », « 20 », « 25 »), haute (« 30 », « 50 »), très haute « 50+ »). Aucune protection solaire ne protège totalement, l’appellation « écran total » n’est ainsi plus autorisée en France. Les crèmes assurent une double protection contre les UVA/UVB et arrêtent 95% des UVB.
Sachez qu’un crème SFP 50 ne protège pas plus longtemps qu’une SFP 30, le renouvellement de l’application doit se faire au même rythme, en moyenne toutes les deux heures. Il est prudent d’en appliquer avant la baignade (les rayons du soleil pénètrent jusqu’à 50 cm dans l’eau, sans oublier la réflexion) et après, car même s’il est précisé sur votre tube de crème qu’elle résiste à l’eau, elle disparaît lorsque vous vous séchez avec votre serviette. Si vous hésitez entre une huile et une crème, sachez que seul l’indice SPF compte, la texture ne joue pas un rôle dans la protection de votre peau, davantage pour celle de l’environnement.
Privilégier une crème solaire respectueuse de la biodiversité des océans
25 000 tonnes de crèmes solaires seraient déversées chaque année dans nos océans. L’industrie de la cosmétique a commencé à travailler sur des produits avec des formules plus responsables et des packaging recyclés et recyclables.
Il n’existe pas encore de mention officielle indiquant que les filtres utilisés ne sont pas nocifs pour l’environnement mais de nombreuses marques l’indiquent via des mentions comme « Ocean Respect » ou autres du même genre.
On peut la choisir bio, certifié par le label Cosmebio d’Ecocert : plus la contenance en matières naturelles est importante, plus la crème solaire sera biodégradable. Le lait solaire biodégradable est à privilégier plutôt que l'huile dont le film sur l'eau gêne la photosynthèse des algues.
Bon à savoir Les protections solaires pour adulte ne conviennent pas aux enfants ni aux bébés. Le bronzage n’est pas une barrière contre les coups de soleil, idem pour les autobronzants ou les complémentes alimentaires. Il est fortement déconseillé de réutiliser sa crème solaire de l’année passée : souvent soumises à de « fortes contraintes (tube laissé en plein soleil toute la journée, dans la voiture, traînant mal fermé, etc.), elles peuvent perdre leur stabilité, des filtres être endommagés. |
Protéger ses yeux
Porter des lunettes de soleil avec filtre anti UV est la meilleure solution. Plus les lunettes sont enveloppantes, mieux elles vous protègent.
Vérifiez qu’elles portent le marquage « CE » correspondant à la norme européenne, qui garantie des verres UV 400, c’est-à-dire qui filtrent 100 % des UV.
Ne pas confondre la protection contre les UV et celle contre la luminosité. Il existe 5 catégories, de 0 à 4, selon le pourcentage croissant de lumière filtrée. La première ne protège pas des UV solaires, la dernière est utilisée pour la haute montagne et n’est pas adapté à la conduite automobile.
Attention : la teinte des verres n’est pas un critère de protection : des verres transparents bien traités peuvent filtrer 100 % des rayons UV, des verres sombres pas forcément.
Quoi qu’il en soit, la prudence reste la meilleure amie de votre peau et de vos yeux sous le soleil, exactement !
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