L’assurance vie reste l’un des produits d’épargne préférés des Français. Toutefois son fonctionnement et ses subtilités suscitent encore beaucoup d’interrogations. Ce placement rapporte-t-il vraiment moins que par le passé ? N'est-il vraiment pas intéressant après 70 ans, comme certains épargnants l'affirment ? Swiss Life lève le voile sur quelques fausses idées reçues.

Idée reçue N°1 : l'assurance vie rapporte de moins en moins

FAUX - Choisir un produit d’épargne de long terme comme l’assurance vie qui permet de répondre tout au long de la vie à des besoins variés : se sécuriser face aux risques de la vie, financer ses projets, préparer sa retraite, constituer puis transmettre son patrimoine…

A tort, les épargnants associent souvent l’assurance vie aux seuls fonds en euros, où l’épargne est certes sécurisée mais peu rémunératrice, car principalement investie dans des emprunts d’État dont les taux sont aujourd’hui faibles voire négatifs.

Pour profiter de perspectives de rendement plus élevées, vous pouvez - en fonction de votre tolérance au risque et de votre horizon de placement - choisir des supports en unités de compte (UC) qui permettent d’investir dans toutes classes d’actifs (actions, obligations, immobilier…), zones géographiques et thématiques. Ces supports étant composés d’actifs pouvant fluctuer à la hausse comme à la baisse, la valeur de votre épargne varie en fonction de l’évolution des supports financiers sur lesquels elle est placée.

Au travers des allocations déléguées, vous pouvez faire le choix de confier à un professionnel de la gestion financière les décisions de répartition et d’arbitrage entre les différents supports en unités de compte éligibles dans votre contrat d’assurance vie. Dès 3 000 euros vous avez le choix entre 7 profils aux niveaux de risque distincts dont un profil "Choix Responsable", gérés exclusivement en fonds de placement et en architecture ouverte.

À partir de 250 000 euros, vous accédez à la gestion sous mandat personnalisée. Vous bénéficierez d’un contact privilégié avec un gérant, mais également de l’accès aux actions en direct, en tant que sous-jacent d’unités de compte, qui vont permettront d’investir votre épargne sur des valeurs leader répondant aux enjeux de demain.

Vous recherchez de la performance sur le long terme ? Swiss Life vous aide à faire les bons choix et vous accompagne dans la diversification de votre épargne.

Idée reçue N°2 : l'assurance vie n'est plus intéressante après 70 ans

FAUX - Effectuer des versements sur votre contrat d’assurance vie, même après 70 ans, reste intéressant !

De votre vivant, l’assurance vie conserve ses avantages dans la mesure où, contrairement à un compte titres, il est possible de modifier la répartition de son épargne au sein du contrat sans que cela constitue un fait générateur d’imposition.De plus, en cas de rachat, seule la partie représentative des intérêts est soumise à une imposition.

En cas de décès, l’assurance vie demeure intéressante même en cas de versement après 70 ans dans la mesure où, dans cette hypothèse, seules les primes versées sont soumises aux droits de succession en fonction du lien de parenté entre l’assuré et le(s) bénéficiaire(s) après application d’un abattement global de 30 500 €, tous contrats et tous bénéficiaires confondus. Ainsi, l’ensemble des gains réalisés est exonéré (sauf application des prélèvements sociaux).

Bon à savoir : quelle fiscalité en cas de rachat de votre assurance vie ?

En cas de rachat de votre contrat :

  • Les sommes que vous avez versées sur votre contrat ne sont jamais taxées ;
  • Seuls les produits ou gains (intérêts du fonds en euros, revenus et plus-values des unités de compte) générés par votre épargne sont soumis à une fiscalité. Celle-ci dépend de la date du versement des primes sur le contrat et de la date à laquelle vous effectuez le retrait. Elle est allégée à partir de la 8e année (avec notamment le bénéfice d’un abattement) ;
  • Les produits sont toujours soumis aux prélèvements sociaux.

Idée reçue N°3 : la clause bénéficiaire est un élément annexe du contrat

FAUX - La clause bénéficiaire est rédigée au moment de la souscription d’un contrat d’assurance vie. Elle vous permet de choisir librement la ou les personnes qui bénéficieront à votre décès de l’épargne constituée sur votre contrat d’assurance vie. Il peut s’agir de votre conjoint, vos enfants ou vos petits-enfants, un neveu ou une nièce, un ami, etc.

Cette clause peut être modifiée à tout moment, hors acceptation, et il est important de la mettre à jour par exemple en fonction de l’évolution de votre environnement familial. En effet, lors de la signature du contrat, un épargnant s’attarde rarement sur la clause bénéficiaire, cherchant avant tout à optimiser la performance de son placement, mais avec le temps, sa situation évolue (naissance d’un enfant, divorce…) et nécessite de réviser cette clause afin qu’elle soit en adéquation avec ses nouveaux objectifs.

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