C’est ce qui ressort du Baromètre de la liberté de choix 2024 de Swiss Life : 70 % des Français souhaitent pouvoir façonner leur vie en toute liberté de choix financière, un chiffre qui augmente plus on vieillit. Si 40 % des personnes interrogées se sentent déjà libres de leurs choix sur le plan financier, leur confiance en une amélioration positive dans les 10 ans à venir de leur situation financière continue de s’éroder. Avec pour corolaire, un questionnement sur leurs revenus à la retraite.
Pouvoir être financièrement libre de ses choix est un besoin fondamental
Sans surprise, avoir suffisamment d’argent (44 %), être capable de mettre régulièrement de l’argent de côté (33,5 %), pouvoir décider soi-même (33%), maitriser ses dépenses (33 %), être capable de se réaliser (30 %), sont les éléments constitutifs de la liberté de choix financière.
La retraite toujours en question
Seuls 17 % des personnes interrogées pensent que leur pension de retraite, issue du régime général et par capitalisation, leur permettra d’être libres de leurs choix sur le plan financier une fois à la retraite, avec un écart important entre les femmes (12%) et les hommes (23 %). 10 % seulement des 40-49 ans le pensent. 15 % des Français comptent sur le soutien de l’Etat en cas de difficultés financières. 22 % sont convaincus d’avoir planifié leur retraite (16 % chez les femmes contre 28 % chez les hommes).
Les 18-29 ans commencent à prendre conscience de la nécessité d’anticiper sa préparation, bien davantage que leurs aînés, puisqu’ils sont près d’un tiers à l’affirmer contre 18 % chez les 30-39 ans et 12% pour les 40-49 ans. Quel que soit l’âge, un des freins à sa préparation semble être la difficulté à se repérer parmi les nombreux dispositifs qui exsitent (31% des personnes interrogées).
Une faible confiance en l’avenir
Comme en 2023, ils sont 24 % à déclarer vivre au jour le jour, sans se préoccuper de la planification financière de leur avenir. 23 % pensent que l’avenir est trop incertain pour épargner sur le long terme.
Enfin, si un quart des Français indiquent vouloir améliorer ses connaissances en finance et sur la retraite, ils ne sont que 16% à aborder ces sujets avec leurs amis et leur famille. Pour un tiers cependant, ce sont avant tout les conseils de ces derniers qu’ils écouteraient, loin devant ceux de leur banquier (23 %), d’un conseiller en assurance (19 %) ou en gestion de patrimoine (19 %).