Pour faire fructifier votre épargne, pas besoin d’être un expert de l’analyse financière ! Il vous suffit parfois de vous poser les questions les plus simples... Par exemple : de combien ai-je besoin en cas de coups durs ?

« En théorie, il faut avoir trois à quatre mois de salaire de côté pour faire face, évidemment, aux imprévus mais aussi aux « dépenses plaisir » (vacances, achats coup de cœur, etc…) », expliquait récemment la journaliste Elodie Toustou sur le site de L’Express. Alors, que faire si votre épargne de précaution (immédiatement disponible, placée sur des livrets défiscalisés), atteint cinq, six ou sept fois votre salaire mensuel ? Est-il raisonnable de la laisser « dormir » sur vos livrets A et LDD « pleins », alors qu’ils rapportent actuellement moins de 1% par an ? N’est-il pas préférable de réaffecter une partie de cette épargne vers des placements à plus long terme ? Réfléchir à cette question, en apparence toute simple, peut rapporter beaucoup, comme le montre l’exemple qui suit.

Exemple :

Mr et Mme Jacques disposent de revenus confortables (supérieurs à 100 000 euros) et sont déjà propriétaires de leur résidence principale, ils n’ont pas d’emprunts en cours. Le couple dispose d’une épargne de précaution de 52 000 euros placés sur des livrets A et LDD. Après réflexion, le couple estime que ce montant peut être réduit à 18 000 euros. Il décide de réaffecter 34 000 euros vers de l’assurance-vie. Dans ce cas-là, ils auraient pu gagner en 2016, selon les supports de placement, un rendement moyen (brut d’inflation) de 3,9 % pour les rendements en Unités de Compte et de 1,8 % pour les supports en euros (source : FFA – Les chiffres de l’assurance en 2016).

Comment mon épargne sera-t-elle investie?

Les contrats d’assurance vie dits multi-supports vous permettent de répartir votre épargne entre différents supports en fonction de votre appétence au risque, votre horizon de placement et votre recherche de performance. Vous aurez notamment le choix entre :

  • Des unités de compte: actions de SICAV, parts de FCP, de SCPI ou d'OPCI, etc….
  • Un fonds en euros, géré par l'assureur. Le capital est garanti et la participation aux bénéfices allouée chaque année est définitivement acquise à votre allocation sur ce fonds.

Grâce aux arbitrages, vous pourrez faire évoluer la répartition de l’adossement de votre contrat selon l'évolution des marchés financiers et vos objectifs personnels.

Et mon épargne reste disponible ?

Oui, les fonds placés sur un contrat d'assurance vie de type épargne restent disponibles. Vous pouvez alors en bénéficier pour faire face à des besoins financiers ponctuels via une avance ou récupérer votre épargne en effectuant un rachat partiel ou total.

Le rachat est l’opération qui vous permet de retirer tout ou partie des sommes présentes sur votre contrat.

Il entraîne la sortie définitive des capitaux retirés. S’il est partiel, il consiste à ne prélever qu'une partie de l’épargne. S’il est total, il entraîne la clôture du contrat.

Une avance permet de bénéficier de liquidités de manière temporaire. Il s’agit d’une faculté de prêt consentie par l'assureur. Vous vous engagez alors à rembourser la somme avancée, moyennant des intérêts.

Vais-je payer beaucoup d’impôts sur les gains ?

Dans certains cas de figure, vous pouvez être exonérés d’impôts en cas de retrait :

  • Si vous demandez une avance. Pour profiter pleinement des avantages fiscaux de votre contrat d’assurance vie, il est préconisé de laisser votre épargne fructifier pendant au moins 8 ans. L'avance n’est pas un retrait, elle ne remet donc pas en cause l'existence du contrat et n’entraîne aucune fiscalité ni aucun prélèvements sociaux.
  • Si votre contrat a plus de 8 ans. Reprenons l’exemple de Mr et Mme Jacques. 8 ans après l’ouverture du contrat, le couple souhaite effectuer un rachat de 15 000 €, correspondant à 5 000 € d’intérêts et 10 000 € de remboursement de prime. Ce rachat de 15 000 € n’entraîne aucune fiscalité : les intérêts sont inférieurs à l’abattement de 9 200 € pour un couple : il n’y a aucun impôt à verser.A noter que les prélèvements sociaux ont été prélevés au fil de l’eau en cas d’investissement en euros ; ils sont dus sur les intérêts lors du rachat en cas d’investissement sur des UC.

Bien sûr, ces quelques questions simples ne constituent qu’une première étape pour faire fructifier votre épargne. Les Conseillers Swiss Life sont là pour vous aider à aller plus loin, en choisissant avec vous les solutions les plus adaptées à votre profil et à vos objectifs patrimoniaux.