Les Français se sont sentis, paradoxalement, plus libres de leurs choix pendant le confinement.

D’après le baromètre de la liberté de choix Swiss Life 2020 réalisé pendant le confinement lié à la pandémie de Covid-19, 59 % des Français se sentent plus libres de leur choix dans la vie en général. Un indice qui a fortement progressé lors de la crise sanitaire (+ 10 points par rapport à novembre 2019). Par ailleurs, 77 % des Français considèrent la liberté de choix et l’indépendance comme un besoin fondamental qui procure joie de vivre et optimisme et permet de réduire le stress.

Pouvoir façonner sa vie soi-même et décider librement font partie des besoins humains universels. Via ce baromètre portant sur la liberté de choix, Swiss Life a souhaité analyser l’étendue de cette aspiration positive et les facteurs y contribuant, en écho à sa raison d’être « Permettre à chacun de vivre selon ses propres choix ».
Plus précisément, cette étude s’est focalisée sur la liberté de choix ressentie par les populations lors du confinement. L’enquête couvre les différents domaines de vie et fait état des attentes en matière de liberté. Elle s’inscrit dans le prolongement d’une première enquête menée sur le même thème,
à l’automne dernier. Elle a été réalisée en avril 2020 dans les principaux pays européens où Swiss Life est implanté : France, Allemagne, Suisse, Grande-Bretagne, Autriche, République tchèque et Slovaquie.

Les principaux résultats du baromètre de la liberté de choix

1. Un sentiment de liberté de choix en nette progression malgré la pandémie de Covid-19
En avril 2020, 59 % des personnes interrogées se sentaient libres de leurs choix, soit une évolution de 10 % par rapport à la première enquête menée (49 %) à l’automne 2019.

2. Un facteur de bonheur et un besoin fondamental
Pour 77 % des Français, la liberté de choix et l’indépendance représentent un besoin fondamental dans la vie. L’enquête le montre clairement : la liberté de choix est un facteur essentiel de notre bien-être et de notre façon d’aborder la vie. Les personnes libres de leurs choix sont nettement plus satisfaites de leur vie (39 % contre 12 %), bien plus optimistes (36 % contre 16 %) et bien moins stressées (31 % contre 10%).

3. Un optimisme timide
En France, si 59 % des personnes sondées affirment vivre en toute liberté de choix, seuls 26 % ont bon espoir d’être plus libres de leurs choix dans dix ans.

4. Une question d’âge, mais pas de genre
L’âge a une influence significative sur la liberté de choix. En effet, plus nous sommes âgés et plus nous nous sentons libres de nos choix. Là où seuls 52 % des 18-49 ans se sentent libres de leurs choix, cette proportion atteint 63 % chez les 50-64 ans. Ce sont les retraités, qui ont donc plus de 65 ans, qui se sentent les plus libres (69 %).
Le genre n’a pas d’influence : l’égalité règne en matière de liberté de choix, les femmes (59 %) se sentant aussi libres de leurs choix que les hommes (60 %).

5. Une plus grande liberté de choix à la campagne qu’à la ville
La population rurale (61 %) se sent plus libre de ses choix que celle des zones urbaines incluant les agglomérations (58,5 % en moyenne pour les deux).

6. L’éducation financière, source d’indépendance
L’argent nous rend plus libres de nos choix. Cependant, la compréhension en matière financière ou la planification financière sont au moins aussi importantes que la situation financière personnelle. 66% des personnes disposant de bonnes connaissances financières se sentent libres de leurs choix, celles n’en ayant pas ne sont que 54 % à éprouver cette liberté de choix.

7. Les Français plus pessimistes sur l’avenir que leurs voisins européens
Il existe ce que l’on pourrait appeler un sentiment de liberté de choix dans les principaux pays d’Europe (Allemagne, Grande-Bretagne et la Suisse). Cependant, il y a une différence marquée sur les effets de la crise : 52 % des Français craignent, en effet, des répercussions négatives sur les trois prochaines années, contre seulement un tiers environ dans les autres pays européens.

« Ce baromètre s’inscrit naturellement dans notre raison d’être « Permettre à chacun de vivre selon ses propres choix » et ses résultats mettent en évidence une attente sociétale forte : chacun veut pouvoir décider de sa propre vie.
Cette étude menée dans un contexte particulier nous permet de tirer quelques leviers d’action, à la fois vis-à-vis de nos clients à travers une mise en évidence du conseil à leur prodiguer mais aussi en tant qu’employeur, dans l’organisation du travail au sein de notre entreprise.
Un des enseignements de ce baromètre est qu’une situation financière protégée, et/ou la compréhension claire de sa situation financière, favorisent la liberté effective et servent de catalyseur à l’épanouissement en périodes économiques troublées.
Cela résonne évidemment avec notre mission d’assureur, complétée par l’intervention de tous les conseillers qui appuient notre action au quotidien. Plus que jamais nous devons faire preuve de pédagogie et d’accompagnement pour aider nos clients à prendre les bonnes décisions et sécuriser leurs choix » déclare Tanguy Polet, directeur division clients et transformation digitale chez Swiss Life.

L’analyse d’Alexandre Jost, fondateur de la Fabrique Spinoza
"De manière paradoxale, et malgré le confinement, les Français ont vu s'accroître leur sentiment de liberté. Première piste d’explication : pour les neuroscientifiques, notre cerveau est une formidable machine à détecter la nouveauté, et à “s’accoutumer hédoniquement” ; les Français sont donc nombreux à s’être adaptés aux conditions d’autarcie et à avoir développé des espaces et une liberté psychologique. Ensuite, dans un pays marqué par un indice de distance hiérarchique très élevé, l’avènement forcé du management digital a contribué à horizontaliser les relations, et donc à développer liberté professionnelle et “liberté familiale” toutes deux vertueuses. Par ailleurs, ceux qui ont bénéficié d’une protection contre les aléas financiers ou a minima d’une compréhension claire de leur situation économique ont été rassérénés ou bien ont pu réagir et développer leur liberté d’action. In fine, ce surprenant accroissement de la liberté psychologique est prometteur en termes d’épanouissement, car comme l’affirme le prix Nobel d’économie Amartya Sen, le développement des “capabilités” ou liberté de choix effective est vertueuse pour soi et pour la société. "
Quelles perspectives pour l’évolution du sentiment de liberté de choix ?

Malgré le confinement, le télétravail et les perspectives économiques incertaines, la crise sanitaire n’a pas été perçue, par les sondés, comme une entrave majeure particulièrement dans leur vie sociale et leurs loisirs. Bien au contraire en comparaison avec la première étude menée à l’automne 2019 où 49 % des personnes interrogées se sentaient libres de leurs choix versus 59 % en avril 2020. Cette progression permet de dresser le constat suivant : le confinement forcé a eu un impact positif qui s’est notamment traduit par un retour aux choses authentiques de la vie. Une évolution qui est à nuancer toutefois car 52 % des sondés s’attendent à voir des conséquences négatives relatives à la pandémie.

Le baromètre montre néanmoins qu’une nette majorité de Français a bon espoir que sa liberté de choix restera la même (41 %), voire augmentera (21 %) dans les dix prochaines années. Seuls 34 % sont pessimistes et redoutent de perdre en autonomie. Il en va de même de la liberté de choix à la retraite : deux tiers des sondés (64 %) attendent autant voire plus d’indépendance par rapport à aujourd’hui.

La France n’est pas un cas particulier

En effet, il existe un sentiment de liberté de choix commun à certains pays européens. Les différences entre les États sont minimes. C’est en Allemagne (63 %) que les personnes se sentent les plus libres de leurs choix, suivi de la Suisse (61 %), de la France (59 %) et de la Grande-Bretagne (55 %). La seule différence marquée s’observe concernant les effets à moyen terme de la pandémie de Covid-19, où les Français sont nettement plus pessimistes : 52 % craignent des répercussions négatives sur les trois prochaines années, contre seulement un tiers environ dans les autres pays.
Baromètre de la liberté de choix Swiss Life
Parce qu’il s’est doté d’une sa raison d’être « Permettre à chacun de vivre selon ses propres choix », le groupe Swiss Life a créé un « baromètre de la liberté de choix ». Celui-ci étudie le degré de liberté de choix ressenti par les différentes populations aujourd’hui, celui attendu pour l’avenir, ainsi que les facteurs déterminants en la matière. L’institut de sondage ValueQuest a mené une enquête, en France, sur le sujet couvrant deux périodes : du 28 octobre au 18 novembre 2019 et du 8 au 14 avril 2020, auprès d’un échantillon représentatif - 1491 personnes âgées de 18 à 79 ans ont été interrogées. Ce baromètre a également été mené dans les pays où le Groupe est présent à savoir, l’Allemagne, l’Autriche, la Grande-Bretagne, la République tchèque, la Suisse, Singapour et la Slovaquie

La raison d’être de Swiss Life : « Permettre à chacun de vivre selon ses propres choix »
Swiss Life s’est doté en 2019 d’une raison d’être qui résonne avec un besoin universel : chacun veut avoir la liberté de décider de sa vie. C’est parce que son offre vient soutenir ces aspirations élémentaires que le choix de Swiss Life s’est porté sur cette notion. En effet, les clients de Swiss Life n’achètent pas des contrats d’assurance en tant que tels, mais bien des possibilités et des aides concrètes pour pouvoir vivre et décider en toute confiance, quoi qu’il arrive. De surcroît, Swiss Life a toujours fait de l’accompagnement de ses clients sur le long terme un engagement fort. Par son savoir-faire et le conseil délivré, par son offre en épargne, retraite, gestion de patrimoine, santé, prévoyance, et dommages, Swiss Life apporte bien à ses clients des réponses concrètes à leurs besoins fondamentaux, à leurs aspirations.
Cette nouvelle raison d’être vient donc expliquer le « pourquoi » de son offre.